Aussi vif qu’une rhubarbe, aussi doux et délicieux qu’un boudin bien emmailloté, l’automne débarque avec son lot de saveurs et de coutumes intimement liées à cet entredeux météorologique qui signe la fin des beaux jours. D’aucuns aiment ça, d’autres se plaignent d’une ankylose récurrente, mais personne ne peut lutter contre l’immuable valse des saisons. À lui seul, un morceau de comté bien choisi peut rétablir notre équilibre sanitaire.

 

Va faire froid bientôt, autant bien se sustenter. Se sustenter, mais pas n’importe comment, ni au détriment de n’importe quoi. Le Comté a échappé à l’industrialisation, avec la résistance d’un ficus en appartement, avec le soutien de toute une filière dévouée à ce sentiment profond d’appartenance à une grande région, la Franche-Comté.

 

En déclinant 50 nuances du prodigieux fromage, Coeur de Comtois remet au jour de manière didactique et lumineuse le fabuleux destin d’un produit de dimension internationale, qui a su protéger les spécificités locales tout en séduisant les tables du monde entier. Être soi peut rendre grand, cela est prouvé, un gobelet de vin jaune en main.

 

L’histoire du comté est vache. Elle a de quoi rendre chèvre la plupart des autres régions laitières françaises. Les Alsaciens font le pari de la choucroute, la Provence nage dans sa bouillabaisse, les Lorrains sont quiches, les Bretons font des crêpes, les Francs-Comtois ne jurent que par le comté… et ils ont bien raison. En déclinant, nuance après nuance les secrets de leur potion magique, qu’ils ont pourtant failli perdre de vue après-guerre, ils ont gagné une visibilité incroyablement savoureuse et salutaire pour leurs terroirs.

 

Comté… Comté… Comté… Avec le concours du génie publicitaire, mais surtout et avant toute chose la volonté de ne pas s’en laisser… conter, la petite musique des fruitières et des caves jurassiennes ne cesse de rayonner dans les palais des rois gourmets. Fiers d’être Comtois, fiers d’être Comté avant tout. Telle est notre devise !